[PC/PS4] Dungeons 2, incarnez le Mal Absolu !
Alors que l’on annonce la sortie prochaine de Dungeons 3, je me suis dis qu’il était temps pour moi de vous parler d’un titre qui m’a volé quelques heures de mes nuits. Une expérience bourrée d’humour comptée par un Narrateur taquin et qui vous propulse maître du monde, le Mal Absolu ! Pour une fois que l’on ne joue pas un de ces héros mielleux et bienfaisant…
Dungeons 2 est un jeu développé par Realmforge Studios et édité par Kalypso Media, sorti sur Steam en avril 2015 et sur PS4 en mai 2016. Il combine stratégie en temps réel et gestion selon les phases de jeu.
Le Mal Absolu, un être sans compassion ni scrupule, est en mauvaise posture. Les Héros et les forces du bien ont conquis la surface, l’obligeant à se terrer dans les niveaux inférieurs, où il ne possède pas plus qu’une basique salle du trône. Le Mal confie alors au joueur le contrôle de sa main, grâce à laquelle il est en capacité d’ordonner aux Morveux, ses fidèles serviteurs, de forer, piocher, construire et transporter divers matériaux nécessaires à l’édification d’un donjon digne de ce nom. Ceux-ci sont extraits d’un portail situé dans la Salle du Trône qu’il faudra impérativement protéger, ainsi que le portail, sans quoi, le Mal Absolu ne sera plus qu’un lointain souvenir.
La salle du trône est le premier lieu où seront stocké vos richesses. En son centre est situé le portail qui génère vos serviteurs et combattants.
Le Narrateur accompagne le joueur durant toute la phase de découverte pour l’informer de ses objectifs et des étapes intermédiaires à effectuer. Cependant, bien qu’il soit initialement là pour donner un coup de main, il engueulera facilement ceux qui mettront trop de temps à mettre en application ses indications. La première des étapes sera alors d’amasser des richesses afin de recruter d’autres Morveux et de construire différentes salles, notamment la Salle du Trésor!
Un simple clic permet d’ordonner aux Morveux de se mettre à creuser. Le joueur tombera souvent sur des nids de monstres qui se rallieront peut-être à sa cause.
Dès que les premières richesses s’accumulent, différentes possibilités se présentent au joueur. Il est alors possible d’invoquer des Gobelins et de les mettre au travail dans l’Antre de la Besogne, la salle de recherche et d’ingénierie. Ils seront chargés d’inventer des pièges et de fabriquer des caisses à outils pour les mettre en place, éléments qui s’avéreront être indispensables lorsque les Héros décideront de vous envahir et de détruire la Salle du Trone. Le joueur sera également amené à invoquer des Nagas, dont l’objectif est d’extraire le mana de la Chambre aux Cristaux. Enfin, les Orcs seront nécessaires afin de prendre d’assaut la surface et défendre le donjon de ses assaillants.
Sauf que… tout ce beau monde ne travail pas gratuitement ! Bien qu’il soit possible de flanquer des baffes aux rebelles ne voulant plus exécuter les ordres, une seule chose permettra d’éviter les grèves : la bière. Construire une Brasserie digne de ce nom sera donc certainement l’élément le plus primordial de toute partie.
Bon, là on voit clairement que j’ai un peu abusé sur le stock de fûts… Mais sait-on jamais, peut-être que le Narrateur m’annoncera une fiesta party entre les monstres de ma Horde et les Démons du souterrain voisin !
Je préfère ne pas évoquer la partie STR qui se déroule en surface, après tout, la découverte ne vous fera pas de mal. Pour ma part, ce titre m’a entièrement satisfait ! Le mode histoire m’a permis de me familiariser avec le gameplay – je ne suis pas un grand joueur de jeux de gestion – et j’ai particulièrement accroché à l’ambiance posée par le narrateur. Il existe également des modes de jeu en ligne qui permettent de mettre une raclée à ses amis, ainsi que des parties solo isolées de l’histoire principale, via le mode escarmouche, dans lesquelles on peut casser du pingouin !
Pour finir, je conseille Dungeons 2 aux joueurs qui aiment les titres qui ne se prennent pas au sérieux, qui ont beaucoup d’autodérision et qui sont finalement assez basiques en terme gestion. Un vrai petit plaisir !