[Zik] And so I watch you from afar – Gangs
En suivant les conseils avisés d’une fan du groupe, j’ai commencé à jeter un oeil à And so I watch you from afar, un quatuor Nord-Irlandais, officiant dans un genre post-rock/post-metal aux touches math-rock. Ca devrait aussi vous faire penser à un groupe que j’affectionne particulièrement mais… Je garde la surprise pour plus bas ! Nous allons donc ici parler d’un album que je viens tout juste d’acheter : Gangs.
Le digipack à peine déblisté, j’enfourne la galette dans mon autoradio. C’est rituel. Chaque CD que je reçois est d’abord passé par la case bagnole, puis converti sur mon ordinateur. A un petit détail près, le CD, deux semaines plus tard, n’est toujours pas ressorti du mange disque. Non, c’est pas parce qu’il est en panne, mais uniquement parce que ça me fout une patate d’enfer pour partir au taff. Parlons en.
Un cri et go ! Beautiful Universe Master Champion se lance, c’est puissant, rugueux, mais aussi groovy et entrainant. Très vite, on note la touche math-rock du groupe. On continue avec Gang (starting never stopping), toujours très groovy, mais aussi très portée dans l’aigu. Et là je vais commencer les comparaisons foireuses, je trouve du Nirvana dans cette song, avec un riff qui me rappelle pas mal Heart-Shaped Box. Bon je sais, l’alcool c’est mal.
Continuons les comparaisons à deux cents avec Search party animal qui a presque un côté celtique. Mais ce n’est pas la seule piste dans ce cas, car un peu plus loin Think Breathe Destroy avec son rythme pop groovy celtique dansant me fait bien bouger la tête. J’y trouve même un p’tit côté Cyriak (vous savez le type qui fait des videos youtube cheloues avec des vaches qui se multiplient…).
Les deux pistes Home se suivent et ne se ressemblent pas vraiment. Si la première joue un peu plus dans un registre très dub, la seconde retourne aux origines math-rock / post-metal et est bien plus rugueuse avec un final qui pourrait donner le ton de la fin de l’album… Ou pas. Absolument monumental.
Lifeproof conclut l’opus en fanfare avec du son plein partout dans les oreilles. On touche à tout, ça va du mélodique à la Explosions in the sky aux rythmes samba brésiliens (sans blagues).
C’est étrange, mais il me semble qu’il manque un titre. En effet, il y’en a une des ziks de ce cd dont je n’ai pas parlé. Je triche, je la gardais pour la fin. Il s’agit là de ma piste préférée, celle qui m’a mis un gros coup de fouet. 7 Billion People all Alive at Once est la “money track” de cet album. Ses contre-temps, son epicness, une vraie montée qui me fait vraiment penser à Dorena, un gros plaisir.
C’est un opus très ethnique sur certains points, avec comme je le disais des touches par moment presque celtiques – rien d’étonnant pour un groupe Nord Irlandais – absolument géniallissimes. Bref, une grosse recommandation à au moins 16 kebabs !