[PC] Between the Stars, comme quoi, y’a de la place pour tout le monde !
Allez, un petit tour sur Steam à la recherche de nouveaux jeux sympas. Et puis c’est à ce moment que je tombe sur ce jeu. Between the Stars. Bon, on va pas se mentir, il m’en faut peu pour être intéressé. Du space opera, une notion de RPG et surtout, de la liberté. Et voilà comment vingt heures plus tard, j’écris cet article.
Do you know me ?
S’il est un genre que je kiffe particulièrement, c’est bien le Space Opera. On l’a vu dans le passé avec No Man’s Sky, ou encore Elite: Dangerous, entre autres. Tomber sur un jeu indé dans le domaine me fait généralement pas trop d’effet, tant la qualité peut être parfois… discutable, disons-le. Mais, tenté par une vidéo de présentation sur Youtube, cette fois-ci, je me suis laissé avoir et j’ai lâché ma carte bleue.
Between the Stars est donc un Space Opera à tendance Action/RPG développé par un studio indé : Isolated Games. Inspiré de nombreux titres tels que le sus-nommé Elite, ou encore Faster Than Light, le jeu est à l’origine en anglais uniquement, mais une traduction amateur par la communauté existe et permet donc – si on est d’accord pour ne pas relever les innombrables fautes de français ou erreurs de traduction – d’y jouer dans la langue de Molière. Petit truc sympa, si on est motivé, on peut remonter à l’équipe de dev les erreurs constatées. J’admet qu’à titre perso, j’ai vite arrêté de le faire, préférant profiter du jeu que de son développement.
Après un prologue au doux goût de tutorial, dans lequel on incarnera une vétérane de la République faisant face à l’attaque sanguinaire de la faction ennemie Les Enfants du Soleil, le titre nous met dans la peau de son ancien(ne) élève, capitaine d’un petit croiseur, et dont le but sera d’aider sa faction à corriger, à coup de blasters et autre complots, la géopolitique spatiale. A l’heure actuelle, le jeu est toujours en développement et après une petite vingtaine d’heures, j’ai terminé l’état actuel de la campagne, qui est mis à jour petit à petit avec le temps. Pour donner un ordre d’idée, je n’ai pas spécialement rushé, et j’ai passé un peu de temps à faire des quêtes annexes et du farm.
C’est quoi les commandes ?
Le gameplay s’articule autour de plusieurs axes. Dans les phases spatiales, le vaisseau que l’on dirige se contrôle avec, au choix, le combo clavier/souris ou une manette. Personnellement, la réactivité et la difficulté à cibler à la manette m’a très vite fait abandonner l’idée.
Le jeu est alors une sorte de shooter, dans la vague d’un Freelancer d’époque. D’un côté, on contrôle la direction et la puissance du vaisseau, de l’autre on tire, en faisant attention de ne pas surchauffer les lasers. Simple, basique, comme dirait l’autre. Le coup de main se prend en réalité assez vite, et il faut savoir gérer en permanence ses boucliers, son placement et son angle pour optimiser les attaques, celles-ci étant localisées (flancs, proue, poupe…). Les vaisseaux alliés comme ennemis sont protégés par un bouclier énergétique, qui seront donc plus sensibles aux armes… à énergie, et la coque, qui elle se fera dézinguer à coup d’armes à munitions. Le vaisseau peut-être équipe d’une multitude d’armes et de systèmes de protections différents, que l’on pourra récupérer lors de missions, de combats spatiaux, d’achats en station ou encore en craftant. Enfin, certains systèmes permettront d’utiliser des skills, comme par exemple une surcharge de bouclier permettant d’être invincible pendant x secondes.
Le choix est une illusion. Ou pas.
Au sol, dans les stations ou même lors des évènements se passant au sein de votre vaisseau, le jeu passe en mode visual novel, comme dans un Faster Than Light. Tout est alors très scénarisé, et on se retrouve vraiment pris dans l’histoire, avec souvent plusieurs choix à faire. Dans certains cas, les choix seront résolus par des lancés de dés basés sur les aptitudes de votre personnage (Charisme, Aptitude, Commandement et Chance). Certains choix permettront à votre personnage d’acquérir des bonus ou des malus impactant par exemple le gain d’expérience ou des éléments de votre vaisseau. Enfin, les décisions que vous prendrez auront aussi un impact sur le déroulement de l’histoire, et vous diriger vers des embranchements différents. Retenez bien que la vie est précieuse, dans l’espace, et qu’un allié peut mourir parce que vous avez cliqué un peu vite…
Dans les combats, un autre système de dés se met en place. Le dé bleu, le vôtre, sert alors à savoir la puissance de l’attaque que vos hommes portera, ou permettra de les équiper de boucliers d’énergie. Chez l’ennemi, le dé rouge permet également soit d’attaquer plus ou moins fort, soit de ne rien faire. Les jets génèrent des points d’action, permettant alors d’utiliser des armes annexes à usage unique ou pas, permettant de soigner ou de blesser l’adversaire. Simple, mais très efficace et dynamique.
Plus qu’un équipage, une famille !
Tout au long de la partie, vous pourrez recruter trois types de personnels. Les Spécialistes, plutôt orienté combat, les Ingénieurs, orienté craft et récupération, et enfin les Scientifiques, qui s’occuperont de la recherche et de la médecine. Chacune de ces trois classes peut être améliorée selon trois attributs, qui permettront d’optimiser le vaisseau, ou bien d’améliorer le niveau de recherche et de fabrication. Ils pourront aussi être équipés de médailles, ajoutant encore d’autres bonus bienheureux pour la suite de votre aventure.
De votre côté, votre capitaine pourra gagner des attributs bonus ou malus en fonction des choix faits lors des évènements. Ceux-ci peuvent être perdus également, donc attention aux réponses que vous donnerez. Se retrouver avec un point d’attribut en moins parce qu’on est vantard est relativement… pénible.
Vous aurez aussi la possibilité de recruter des ailiers, au nombre de deux, pour vous accompagner. Mais sincèrement, quelle plaie de les équiper et, surtout, de les garder en vie…
La bonne recette
Au fur et à mesure de vos aventures, et surtout de dézinguer du vaisseau, vous récupèrerez de l’équipement que vous pouvez monter sur votre bahut, détruire pour en récupérer les matériaux premiers ou encore revendre en station. Il vous sera aussi possible d’effectuer des recherches dessus, afin de pouvoir les crafter vous même plus tard. Pratique quand on cherche à faire un gros canon plasma de la mort de qualité rare. Chaque arme ou objet est évalué sur quatre rangs (mark), et peut être upgradé moyennant des ressources suffisantes.
Ainsi, la progression du jeu est assez bien faite et incite à continuellement faire évoluer son matos, pour devenir à la fin une machine de guerre surpuissante.
Ca vaut le coup ?
Evidemment, si j’écris un article sur le jeu, c’est parce que je viens de passer vingt heures dessus, sans quasiment m’en rendre compte, avec un arrière goût de reviens-y à chaque fois que je le quittais. Le scénario est prenant et plein de rebondissements. Certaines idées originales sont géniales – un événement en particulier m’a pas mal marqué en terme de WTF.
Oui, la traduction est vraiment affreuse – la VO est en revanche très simple, pas d’inquiétudes -, oui il y’a des bugs déroutants parfois, mais bordel, j’ai pris un pied monstre pour 18,19€ au moment où j’écris ces lignes, et je suis impatient de voir les mises à jour de contenu. Je ne peux que vous conseiller d’y aller, si vous aussi vous aimez bien les complots galactiques et les lasers qui font piou-piou.