[Zik] God is an Astronaut – Helios | Erebus
Est-ce un hasard ? C’est le jour de la fête de la musique qu’est sorti le nouvel opus du groupe Irlandais God is an Astronaut. Alors oui. On peut la fêter la musique quand on a ce genre de trucs entre les mains. Enfin pas encore en fait, parce que faut qu’ils me l’expédient. Mais ça va pas tarder. Vite putain.
J’en profiterais d’ailleurs pour rapidement parler d’un truc qu’il y’a de génial avec les groupes de post-trucs et ceux en général sur les labels indépendants.
Quand vous achetez votre CD de Johnny Halliday, vous avez le droit pour 20€ à une galette dans une boite “crystal” et un petit message de l’idole des anciens jeunes. Merci, aurevoir.
En achetant un CD physique par Bandcamp par exemple, non seulement vous avez un disque physique (souvent bien moins cher d’ailleurs, 10€ + 2,50€ de frais de port pour le dernier GIAA) mais en plus on vous le propose en téléchargement immédiat dans 50 formats différents (mp3, ogg, lossless…). Bien que ceux qui me connaissent un peu savent que je suis militant du téléchargement gratuit et libre de la musique sur le net (Exilym et Arsiesys par exemple sont totalement disponibles gratuitement), je suis sincèrement ému de me dire que mon genre musical de prédilection se targue d’un modèle de vente beaucoup plus respectueux de son auditoire. Ainsi, sans aller promouvoir le piratage, je voulais juste passer un simple message : si vous avez des sous pour acheter de la musique, orientez vous vers ceux qui vous respectent le plus, à savoir les labels indés et les groupes méconnus.
Appartée terminée, venons-en à ce qui nous intéresse. God is an Astronaut est un groupe que je suis peu, voir pas du tout. Bien que l’écoute soit agréable, j’admet qu’aucune des sorties précédentes ne m’a transcendé. C’est donc l’oreille peu attentive que j’ai lancé hier pour la première fois la video Youtube du full album.
Dans l’ensemble, relativement classique, Helios | Erebus emprunte cependant différents chemins en quarante-cinq minutes. La piste éponyme à l’album en est une preuve, avec un style variant entre l’épique léger à la Hammock et le post-metal à la Russian Circles. L’introduction avec Agneya donne le ton d’un album qui sera pas mal rythmé. Je suis également emmené par Centralia, aux riffs un poil plus agacés et rugueux.
C’est donc un effort sympathique, qui ne me fera pas forcément placer GIAA au top de mes groupes favoris, mais dont les sonorités efficaces restent agréable seul, allongé dans le noir, ou même en marchant dans le métro. 4 pizzas norvegiennes sur 6, sans hésitation.